Divers
organismes marrins pélagiques (vivant loin des côtes) s' échouent
actuellement sur la laisse de mer.
Parmi eux, deux font partie du “pleuston” c'est à dire qu'ils se laissent dériver en surface pour profiter de la chaleur du soleil et de la richesse en nutriments:
Le Bécasseau sanderling consomme les vèlelles échouées.
La Physalie arrive quant à elle des mers chaudes grâce à son flotteur rempli d'air. Elle se déplace sur des milliers de kilomètres promené par les vents. Mais attention! Elle est très toxique même échouée.
Ces deux organismes (Vèlelle et Physalie) sont des siphonophores (colonies de polypes).
Ce jour là (le 28 décembre 2017 à Lége Cap ferret (33)) nous avons également trouvé des Anatifes fixés à des morceaux de bois ou à des bouteilles voire même un ballon de foot. C' est un crustacé pélagique qui s'accroche par un pied à toute sorte de dériveurs y compris les baleines!
Il ressemble un peu au Pouce-pied qui préfère se fixer sur des rochers et fait les délices et les joies des pêcheurs à pieds.
Anatifes fixés sur un vieux bois flottant
Très communs sur la laisse de mer,les oeufs de requins sont arrachés par les tempêtes ou les chaluts des plantes aquatiques où ils étaient attachés par des vrilles.
De
plus grande taille, les oeufs de raie évoque par leur forme l'animal
qui les a pondus.
Il
y a encore bien des merveilles à rechercher sur la laisse de mer...
La méduse pélagique accompagne les vèlelles et les physalies dans leurs dérives...
La méduse pélagique accompagne les vèlelles et les physalies dans leurs dérives...
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